mercredi 19 août 2009

Okami

Bonjour à tous ! Aujourd’hui, je vous emmène directement au Japon, vu au travers d’une divinité. Sympa, non ? Sorti sur PS2 et Wii, voici un très grand jeu.

logo

Alors, voilà le topo : le terrible Orochi, démon sous la forme d’un dragon à huit têtes, a fait sombrer le Nippon (hum, oui, ce nom n’est sûrement pas dû au hasard) dans les ténèbres ! Amaterasu, la déesse du soleil,est alors appelée par les prières des habitants et prend la forme d’un loup blanc pour leur venir en aide.

Disons-le tout de suite : Okami est un véritable hymne au Japon. Le style graphique est un mélange de Cell-Shading et d’estampes (dessins japonais à l’encre), ce qui rend un style déjà unique et absolument magnifique, et la faune et la flore du Nippon, ainsi que ses coutumes, sont identiques à celles du Japon : cerisiers en fleur, noms imprononçables, culte du thé et du saké, cuisine de poissons :P . De plus, les musiques sont toutes révélatrices de la culture japonaises avec des sons typiquement asiatiques et des mélodies typiques.

paysage

Bah, évidemment, le jeu est basé sur les divinités et donc de la mythologie japonaise. D’ailleurs, le personnage principal, Amaterasu, est bien, selon Wikipédia, la déesse du Soleil. Selon la légende, tous les empereurs japonais l'auraient comme ancêtre.On accole parfois à son nom le qualificatif ōkami (大神)  signifiant « grande déesse ». On retrouve ainsi tous les dieux issus de la culture nippone, notamment Orochi le dragon à huit têtes ou Kyubi, le renard à neuf queues ; c’est sans parler des divinités qui aident Amaterasu, les Kamis, mais je ne m’étendrai pas là-dessus à cause de mes piètres connaissances en mythologie nippone ^^’

lapin

Tiens, le lapin avec un marteau… il me semble que je l’ai déjà vu dans Dragon Ball, celui-là…

Okami est en fait un jeu d’aventure similaire à un certain Zelda, à ceci près que le héros est une divinité… Ici, les actions divines sont représentées par un pinceau magique que l’on peut manier avec la wiimote, à tout moment, pour dessiner et donc créer des éléments ou agir sur divers objets. Ainsi, peindre un point sur le sol permet de créer un arbre ou des fleurs… de cette manière, on peut dessiner des nénuphars, le soleil, la lune, du vent ou des bombes. Tout ceci donne lieu à de sympathiques énigmes utilisant la combinaison de plusieurs techniques.

pinceau

Le but du jeu est de parcourir le Nippon afin de libérer le pays des ténèbres… Pas très original, vous me direz, mais ça fait toujours un excellent prétexte pour parcourir le monde, accomplir différents donjons et acquérir différents pouvoirs : l’aventure est longue, et on assiste à une succession de paysages variés : notons entre autres la Forêt sombre, l’épave hantée ou encore un labyrinthe dans les bois enneigés…

Le bestiaire est quant à lui assez varié, la plupart des monstres étant inspirés de la mythologie japonaise, ils imposent chacun leur manière de combattre, et  il est même possible d’obtenir des items secrets en combinant différentes techniques avec efficacité. ^^ Mention spéciale pour les boss, qui en plus d’être gigantesques et somptueux, sont très plaisants à battre.

araignée Mais l’aventure est aussi ponctuées de rencontre, et certains personnages rendent vraiment le jeu attachant: je pense notamment au prophète, au guerrier Susano et au maître du dojo mimant la pose de Viewtiful Joe… quand aux autres PNJ (personnages non jouables), leurs besoins de tous les jours mettent à l’épreuve les aptitudes divines d’Amaterasu. Il est très plaisant, par exemple, d’aider une mémé à sécher son ligne en créant un soleil tout près, ou bien de redonner confiance à un guerrier en lui faisant croire qu’il peut découper des roches… les services rendus donneront à notre déesse des points de bonheur, qui permettront d’acheter des upgrades de vie ou d’argent.

Je soulève quand même un détail du jeu qui m’a particulièrement énervé : l’attribut d’un personnage, Issun, qui vous suit pendant tout le périple et qui n’a pas d’autre utilité que d’énerver atrocement le joueur, en racontant tout est n’importe quoi sur tous les événements qui se passent. Même si, au début, il est utile d’être guidé un minimum, ses remarques inutiles au cours du jeu m’ont souvent poussés à bout de nerfs, notamment lorsqu’il gâche le plaisir du jeu en offrant directement des indices à une énigme avant qu’on n’aie pu chercher, et en nous guidant sur la direction à suivre à tout moment, sans qu’on aie le loisir de se perdre dans le vaste Nippon. C’est vraiment dommage, le jeu perd un peu de son côté Aventure à cause d’un personnage qui, voulant bien faire en nous guidant, n’a rien su faire d’autre que de m’énerver avec ses discours idiots.

neige

Okami est donc un superbe jeu d’aventure très original et efficace ; on retiendra de lui son ambiance unique grâce aux graphismes et aux musiques nippones, et ses personnages et monstres hauts en couleur et intéressants. Certains passages sont aussi marquants et ne manquent pas de poésie. Un jeu indispensable pour ceux qui veulent une aventure dépaysante ! (wah, ça fait très publicitaire, ça…. tant pis, je laisse.)