dimanche 22 mars 2009

Oddworld : l’Odyssée d’Abe

Je joue en ce moment à : Zelda : Oracle of Seasons - GBC
Metroid Prime - GC
Oddworld : l'Odyssée d'Abe - PSone

Bon, je vous ai dit que je vous parlerai de ma dernière trouvaille, la voici :

oddworld titre

Lorsqu’on me dit “Oddworld”, moi-même je repense immédiatement à mes premiers pas sur PSone et le temps que j’ai passé avec mon grand-père à essayer de résoudre les énigmes nombreuses énigmes du jeu, chacune d’entre elles réclamant de la réflexion et de l’habileté.

Voyons, vous ne voyez pas ?

Commençons par l’histoire du jeu : Oddworld est un monde totalement inédit, et ses habitants sont des mudokons, des glukkons ou des sligs. Les mudokons sont esclaves à RuptureFarms, une usine d’alimentation, et Abe en fait partie. Celui-ci décide de s’enfuir lorsqu’il apprend que le prochain projet de production alimentaire est à base de mudokons… Vous devrez donc l’aider à s’évader de RuptureFarms, mais aussi à libérer tous ses amis mudokons travaillant dans l’usine. Mais l’aventure ne s’arrête pas là, et l’odyssée d’Abe vous fera découvrir le monde étrange d’Oddworld : montagnes, temples, vallées. A cela s’ajoute ces merveilleux monstres que sont les slogs, les paramites et les scrabs qui ne demandent qu’à dévorer tout ce qui bouge :p.

oddworld nuit

Une ombre s’élance dans la nuit…

Le principe du jeu est en fait très simple : de la plate-forme 2D, un personnage pouvant accomplir plusieurs sortes de mouvements basiques (saut, course, marche discrète, s’accrocher) et des obstacles à franchir. Si vous ne les franchissez pas, c’est la mort. Pas d’autre issue possible. A cela s’ajoute une rigoureuse exploitation sadique dans la succession d’obstacles (mines, ennemis armés, monstres, gouffres) et l’obligation de libérer nos amis mudokons de leur statut d’esclave. Et on arrive au principal atout de ce jeu : les obstacles ne sont pas nombreux, mais ils sont exploités au maximum : chaque niveau propose une façon différente de se rendre compte de la dangerosité d’Oddworld ; on voit à chaque fois les différents ennemis sous un autre angle et on tombe quand même dans les pièges les plus basiques (satanées mines, satanés gouffres sans fond). Cela permet d’être toujours surpris par le fait d’observer les obstacles sous un nouvel angle, tout en ayant toujours une idée de le contourner (même si au final cette idée n’est jamais la bonne).

Aspect unique dans un jeu de plates-formes : Abe ne possède pas d’arme, et aucun moyen d’attaquer directement l’ennemi ; paradoxalement, le plus gros du jeu consistera à buter des ennemis ! Pour cela, il existe bien entendu de multiples solutions : une levier qui commande une trappe, des hachoirs dispersés dans l’usine, la possibilité d’attirer des ennemis sur une mine, sans oublier le pouvoir des anciens, permettant de contrôler un ennemi ou de faire sauter des bombes. En plus de ça, Abe a un large panel d’actions héritées de Prince of Persia : saut, course, actions basiques (tirer un levier, lancer une pierre) qui lui permettront de passer outre ces nombreux obstacles. Mine de rien, il est agile, notre héros !

oddworld paramites

Trois paramites affamés : Abe est en mauvaise posture.

Un autre aspect du jeu, qui est son plus bel atout : l’aspect graphique, bien entendu. Certes, le jeu et les persos sont en 2D, mais ils évoluent dans un décor fixe absolument magnifique par sa complexité et son énormité. Tout cela s’enchaîne dans une fluidité impeccable, et nous sautons d’émerveillement en émerveillement lorsqu’on découvre les backgrounds de plus en plus beaux.

Mention spéciale aussi pour les cinématiques, entièrement en 3D, nous permettant de s’incruster dans Oddworld et de voir l’histoire du jeu sous un autre angle.

Niveau durée de vie, le jeu n’est pas décevant puisqu’il propose un challenge important : les 100 mudokons à libérer sont parfois introuvables, et il s’agit d’une autre paire de manche que des les amener à un portail de téléportation pour les aider à s’échapper. Pour cela, Abe utilise un langage ; il est alors possible de s’adresser aux autres persos pour qu’ils nous suivent. Un langage très basique à base de “salut”, “suis-moi” et “attends” mais qui se révèle très efficace.

oddworld scrabania

C’est beau, c’est recherché, ça donne envie de se plonger dans Oddworld !

Je crois que j’en ai fini avec ce jeu ; désolé, mais pour l’instant je ne lui trouve aucun défaut. Avec son monde fantastique, ses niveaux tordus, intelligents et précis ainsi que son challenge de haut niveau, Oddworld : l'odyssée d'Abe figure parmi les meilleurs jeux de la console. Allez, moi j’y retourne, je vais sauver les 100 mudokons !

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